Fusion-absorption de l’Hia par le Cnhu: Ce qui va changer en trois points

Dr Ange Dodji Dossou a dévoilé les enjeux de la fusion-absorption de l’Hôpital d’instruction des Armées (Hia) par le Centre national hospitalier universitaire (Cnhu). Sur l’émission « Ma part de vérité » du 16 octobre 2022, le conseiller technique du ministre de la Santé a exprimé ses espoirs. Une nouvelle dynamique est enclenchée pour des offres de soins de qualité. Selon Dr Ange Dodji Dossou, la fusion-absorption de l’Hôpital d’instruction des Armées (Hia) par le Centre national hospitalier universitaire (Cnhu) entre dans cette dynamique. « Le ministre de la Santé l’a indiqué à tous ses collaborateurs. Notre point d’orgue, c’est la qualité des soins et la sécurité des patients. Ainsi, en faisant cette fusion, c’est pour une meilleure efficacité, une meilleure efficience et offrir des soins de qualité à nos populations », a martelé le conseiller technique à la médecine hospitalière du ministre de la Santé, dimanche dernier sur Golfe Tv. Et à l’en croire, depuis la prise de la décision par le Conseil des ministres, les lignes ont bougé. Une évaluation des besoins est en cours, service par service et pôle de compétence par pôle de compétence. « Les gens sont déjà en train de se mettre ensemble. L’évaluation à tous les niveaux est en cours, les besoins complémentaires seront satisfaits», a-t-il précisé.


Plus forts ensembles

De cette fusion, le Cnhu devrait s’en sortir renforcé, aussi bien du point de vue des ressources humaines que du plateau technique. Dr Ange Dossou illustre son propos avec des exemples précis. « Au Cnhu, ils sont quatre spécialistes en neurochirurgie. A l’Hia, ils sont deux. Quatre d’un côté et deux de l’autre ne permettaient pas de rendre de façon efficiente le service. Il est difficile par exemple d’organiser le système de garde. En les mettant ensemble, cela fait six. Ils peuvent mieux gérer le service, ils peuvent organiser les soins d’urgence », a-t-il illustré. Ce bénéfice, de façon globale, aura beaucoup d’impacts, quand on sait que le Cnhu compte environ 1 200 agents et que l’Hia en possède environ 400. C’est une opportunité selon Dr Ange Dodji Dossou, de mutualiser les compétences, de créer de l’espace pour permettre aux praticiens d’exercer leur art dans de meilleures conditions. « Aujourd’hui, le Cnhu ne dispose pas de spécialiste en anatomie pathologie. L’Hia a un dans ce domaine, mais qui n’a pas d’espace. En ramenant une partie du laboratoire au sein du Cnhu, on peut développer facilement cette spécialité biologique », fait-il savoir. La rencontre aura lieu à la présidence de la République.Elle portera sur la situation sociale avec à la clé la grève déclenchée par les Centrales et Confédérations syndicales pour protester surtout contre les lois visant le retrait du droit de grève à certaines corporations de la fonction publique, adoptées par le Parlement. La situation a évolué avec la décision de la Cour constitutionnelle en date du 18 janvier dernier, déclarant contraires à la Constitution lesdites lois querellées. Le chef de l’Etat et les partenaires sociaux devront donc apprécier la situation et tenter de trouver une porte de sortie. Les secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales en grève devront se faire accompagner d’un membre de leur bureau syndical respectif, précise la correspondance à eux adressée à cet effet par le ministre chargé de la Fonction publique, Adidjatou Mathys.




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