Financement agricole et performance économique de la production du soja dans PDA4 au Bénin

Les différentes sources de financement des producteurs du soja dans le PDA4

Le soja (Glycine max) est une légumineuse cultivée surtout pour ses graines très riches en protéines et en huile. Il est aujourd’hui une culture économique pour la plupart des agriculteurs béninois en raison de sa forte rentabilité et sa capacité de fertilisation du sol. En effet, on note un regain d'intérêt pour le soja de la part des décideurs publics et des opérateurs économiques qui y trouvent une opportunité d’affaires, et surtout des producteurs dans un contexte où il contribue à l’amélioration des revenus des ménages ruraux et la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.


La production a connu un accroissement notable depuis plus d’une décennie. La production du soja est ainsi passée de 59 458 tonnes en 2010 à 257 000 tonnes en 2020 (DSA, 2021). Néanmoins les rendements demeurent bas et ces accroissements de productions sont encore en partie les conséquences de l’expansion des superficies cultivées. Le non-respect des itinéraires techniques amélioré de production de soja, les difficultés d’accès aux intrants de qualité et aux financements adaptés à la production du soja sont autres à l’origine de la baisse de rendement du soja observée auprès des producteurs.


Face à ces multitudes de mécanismes et de risques que comporte le secteur agricole, de façon générale, et la production de soja en particulier, il se pose la problématique du mécanisme de financement capable d'accroître la performance économique des systèmes de production de cette spéculation.


Quels sont alors les différents mécanismes de financement les plus adoptés par les producteurs du soja dans le PDA4 au Bénin ?


Les résultats ont montré que les producteurs font recours a trois types de financement qui sont l’autofinancement ou source interne (53%), les membres de ce groupe préfèrent la subvention que les prêts dans les différentes structures de services financiers décentralisés. Le mécanisme mixte ou hybride (42,9%) les membres de ce groupe estiment l’insuffisance de crédit en faisant recours à leur propre fonds comme source de financement interne en dehors des structures privées citées. Le mécanisme du crédit des IMF/Banque ou endettement (3,9%) les membres de se groupe font uniquement un recours aux IMF pour financer la production du soja.

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