La France ne nous empêche pas de nous développer », Wilfried Léandre Houngbédji

Ce jeudi 17 Aout la presse Bénin web tv écrit un article sur le porte parole du gouvernement qui stipule que la France n’est pas responsable des maux qui minent sur l’Afrique

La France perd de plus en plus son influence en Afrique, notamment en Afrique francophone où ses anciennes colonies. Elle est constamment accusée d’être l’une des principales causes de l’appauvrissement de l’Afrique. Mais le Porte-parole du gouvernement béninois ne voit pas les choses sous cet angle.

Pour Wilfried Léandre Houngbédji, la France n’est pas la cause dub recul de l’Afrique. Pour lui, c’est de la manipulation des masses que de faire passer la France pour le responsable des maux qui minent l’Afrique. « La France ne nous empêche pas de nous développer », a-t-il affirmé dans un entretien sur la télévision nationale, alors qu’il opinait sur la crise nigérienne.

Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement du Bénin invite les panafricanistes a changé de stratégie de lutte. L’actuelle stratégie qui consiste à présenter telle puissance comme mauvaise et à faire l’éloge d’une autre n’est pas la meilleure, selon Wilfried Léandre Houngbédji. « Le panafricanisme d’aujourd’hui doit aller avec nos soucis de développement . La France n’empêche pas le panafricanisme de prospérer », a-t-il dit.

Patrice Talon, un exemple du panafricanisme agissant

Pour le Porte-parole de l’exécutif béninois, l’Afrique a besoin d’un panafricanisme agissant, à l’image de ce que fait le président Patrice Talon. « Le Président Patrice Talon n’a pas une double nationalité. Il n’est que Béninois et il parle pour l’Afrique. C’est une voix pour l’Afrique. C’est ça le panafricanisme agissant. Ce n’est pas celui qui exploite la misère des peuples, ce n’est pas celui qui entretient la confusion au sein des masses », a-t-il expliqué.

Il a rappelé que depuis son avènement au pouvoir, Patrice Talon a donné la possibilité à tous les Africains d’entrer au Bénin sans visa. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, c’est une preuve de panafricanisme qu’il faut promouvoir pour l’émergence des pays.